ARTICLE DEPECHE DU BASSIN 01/2024

Publié le 03 Fév 2024 dans : Actualités

Chronique du concert à Jazz in Marciac 2022

Publié le 04 Nov 2023 dans : Actualités

Guillaume Nouaux Trio

44e Jazz in Marciac, Le 1er août fut un événement…prévisible pour les amateurs de jazz respectueux de ses fondamentaux: traitement particulier du son dit hot (Jérôme Gatius)+traitement spécifique du rythme, c’est à dire le swing (tout le Guillaume Nouaux trio). C’était en effet un concert d’un niveau superlatif donné par Jérôme Gatius (cl), Alain Barrabès (p) et Guillaume Nouaux (dm, ld). Débuté par «South Side Strut» de Don Ewell (qui l’a gravé avec Darnell Howard et Minor Hall, 1956), le programme de ces artistes a couvert toute la diversité du genre: de Morton-Simeon-Benford avec «Shreveport Stomp» (1928) à «Stealin’ Apples» de Fats Waller qui évoquait le trio Goodman-Wilson-Krupa (solo de batterie et alternative clarinette-drums). Pour ceux, désormais nombreux qui ne comprennent pas ce qu’un traitement particulier du son veut dire (vibrato, gliss, trilles, smear,…), Jérôme Gatius, hissé au top des clarinettistes de jazz traditionnel français, en a donné une démonstration parfaite, sous-tendue par une technique poussée (contrôle de la colonne d’air, homogénéité des registres, aigus puissants, graves généreux comme ceux d’un Jacques Gauthé). Gatius a donné une belle version du «Burgundy Street Blues» (et merci à Guillaume qui présente chaque morceau avec des détails redevenus utiles, comme ici sur Bill Russell). Le «Canal Steet Blues» fut d’un swing incontournable (drumming varié et non obstructif derrière Barrabès, solo à la Zutty). Les trilles de Gatius dans «Buddy Bolden Blues» auraient rendu Jimmie Noone jaloux. Je me souviens, à Marciac, du jeune Guillaume dont je fis grand cas dans le Sweet Jazz Band avec Jacques Gauthé (2000) et hommage fut rendu à ce merveilleux clarinettiste dans une composition qu’il lui dédia («I love You When You Take the Bus» enregistré par Fred Dupin). Pas mieux que Gatius pour évoquer Gauthé! Autre clarinettiste sollicité, Evan Christopher dans un medley de deux de ses compositions («Waltz for All Souls/Nouaux-Leans Strut») qui fut un très grand moment, tout spécialement le premier titre sur tempo lent comme un dirge (funèbre) dans lequel Jérôme Gatius couplant le caractère vocal de sa sonorité et une ferveur expressive a été grandiose. Alain Barrabès a aussi démontré l’étendue de son talent allant du stride («Crazy Rhythm» en solo, avec quelques traits dignes de Tatum dans l’introduction) au boogie («St Louis Blues» qui fit bien sentir la différence rythmique entre habanera et swing). Barrabès a plaqué les accords de repère en duo avec maître Guillaume Nouaux qui nous a joué en mélodiste «Moanin’» de Bobby Timmons (quelques roulements dignes d’Art Blakey). Avec un peu d’attention on pouvait aussi constater que le solo de Guillaume Nouaux dans «Jubilee» était construit en mélodiste (paraphrase de la mélodie, développement et retour au thème!). Le début de cet arrangement était un duo drums-clarinette dans la tradition «Sing, Sing, Sing» de Goodman (trille à la Noone et superbe stride). Cette interprétation a déclenché un triomphe très mérité.
Michel Laplace.

INTERVIEW DANS LE DERNIER BULLETIN DU HOT CLUB DE FRANCE

Publié le 14 Mai 2020 dans : Actualités

CHRONIQUE CONCERT

Publié le 27 Déc 2019 dans : Actualités

Robin/Gatius 4 tet : Hommage à Lionel Hampton et Benny Goodman

CHRONIQUE CONCERT

Publié le 23 Avr 2018 dans : Actualités

« CLARINET SUMMIT » SOUTH TOWN JAZZ  2018

Paul Cheron & Jérôme Gratius « Clarinet Summit » : Paul Cheron (cl, ss), Jérôme Gratius (cl, ss), Didier Datcharry (p), Jean Xavier Herman (b) et Marie-Hèlène Gastinel (dr). Vendredi 30 mars.

« Chéron et Gatius se sont rencontrés lors d’un « boeuf » (dans le monde du jazz classique il y a encore des jam-sessions!). « Et çà a tout de suite collé entre nous » (Paul Chéron). Ils ont donc décidé récemment de monter ce duo. En faisant le choix d’un répertoire sortant des sentiers battus. Paul Chéron est toulousain et il a bénéficié, débutant, des conseils éclairés de Guy Lafitte. Après avoir fait le bonheur de nombreux festivals dans les années 80 avec son Banana Jazz, il a fondé et dirigé le mythique Tuxedo Big Band (plus de 500 concerts, nombreuses tournées internationales, et enregistrements de 8 albums multi récompensés). A l’occasion de l’enregistrement de 2 CD Chéron s’est lié d’amitié avec Bob Wilber, compositeur et arrangeur à la carrière exceptionnelle.

Lorsque Wilber a pris sa retraite, il lui a offert toutes ses partitions… Un « cadeau » (d’un volume impressionnant, dixit Chéron!) que Paul utilise depuis pleinement et avec jubilation.

Ce qui permet à ce duo, comme ce soir là, de surprendre en sortant des sentiers battus : thèmes peu connus et arrangements originaux sur des standards. Grenadilla Stomp, Beale Street Blues, Naughty Phideaux, I had it but it’s all gone now, Lena from Palestina par exemple pour les découvertes ou semi-découvertes et Pee wee’s Blues, Rosetta, Honeysuckle Rose, The Mooche, Saint Louis Bluesentre autres, pour les thèmes connus exposés d’une manière inédite et stimulante.

Au delà des choix surprenants du répertoire et des arrangements de ce « Clarinet Summit » c’est la vitalité et l’inventivité des solos et des échanges entre les deux souffleurs qui firent merveille. Aucune routine, à chaque instant les 2 solistes échangèrent avec des sourires complices, s’étonnant visiblement de leurs trouvailles jubilatoires. Loin, très loin, comme évoqué plus haut de ces groupes de jazz « revival » tristounets et sans imagination.

La rythmique les suivit dans toutes leurs propositions. Le Didier Datcharry Trio joue beaucoup dans le Grand Sud Ouest et ce n’est pas un hasard. Solide, soudé, attentif. Mention spéciale pour Marie-Hélène Gastinel, à la batterie, pour deux solos explosifs délivrés avec une intensité incroyable. Les deux leaders ne la quittant pas des yeux et l’encourageant à prolonger ses chorus. »

Pierre-Henri Ardonceau

Clarinet Summit (Photo Pierre Vignacq)

A l’occasion d’un échange d’ « after » concert, Paul Chéron a évoqué avec chaleur et émotion ses rencontres avec Oncle Daniel…

Daniel Filipacchi, notre ancien directeur toujours « chairman emeritus » de Jazz Magazine, est un grand amoureux du jazz classique. Après avoir découvert le travail de P. Chéron, qui l’enchante, il l’a invité plusieurs fois à jouer, dans son luxueux et impressionnant appartement parisien, dans des conditions vraiment « premium». Grands souvenirs pour Paul…

CONFERENCE

Publié le 23 Avr 2018 dans : Actualités

« UNE HISTOIRE DE LA CLARINETTE JAZZ » 

« LA CLARINETTE DANS LE JAZZ NEW ORLEANS »

Je propose une conférence appelée « une histoire de la clarinette jazz..la clarinette dans le Nazz New Orleans ».

Cette conférence s’adresse aux clarinettistes et musiciens de tous niveaux mais pas que…Mélomanes et simples curieux sont les bienvenus.

J’y explique le rôle de la clarinette dans le Jazz New Orleans, comment jouer dans le style avec des écoutes d’extraits audios et des démonstrations techniques propres au style.

Je parle également de quelques grands maîtres clarinettistes de ce style, de leurs habitudes musicales, de leur sonorité et de ce qu’ils ont apporté au jazz.

Pour cela je suis accompagné par un pianiste et bien sûr nous interprétons des morceaux qui ont été enregistrés par ces clarinettistes et qui, dans leur version, ont laissé leur empreinte personnelle à jamais, que ce soit par leur sonorité ou leur inspiration du moment.

Chronique dans le « Jazz Live » de Jazz Magazine :

Une histoire de la clarinette jazz par Jérôme Gatius, avec Didier Datcharry (p). Pôle Sud Saint Vincent de Tyrosse, samedi 31 mars à 10H30.

« Jérôme Gatius n’est pas seulement un soliste de haut niveau, il est aussi un connaisseur encyclopédique et éclairé de l’histoire de la clarinette dans le jazz. C’était la première fois qu’il donnait cette conférence, très riche: illustrée à la fois par des démonstrations « live » et par des extraits d’enregistrements historiques. Pour des questions de timing (planning impératif d’occupation de la salle) J.Gatius n’a pas pu évoquer tous les clarinettistes qu’il souhaitait présenter.

Ce sont donc principalement les grands clarinettistes de la Nouvelle Orléans qu’il fit « revivre » devant une salle attentive et enthousiaste. Entre autres : Jimmie Noone, Johny Dodds, Albert Nicholas, Omer Simeon, Barney Bigard et bien sûr Bechet. Pour chacun d’eux il montra très subtilement et de manière lumineuse les spécificités et originalités du jeu de ces grands du « bâton de réglisse » (le surnom familier de l’instrument!): timbres, phrasés (avec ou sans vibrato…), goûts différenciés pour les graves, les médiums ou les aigus… »

Pierre-Henri Ardonceau

  

CHRONIQUE CD « Alligator Crawl »

Publié le 26 Avr 2017 dans : Actualités

Jazz Dixie Swing N° 95 (Mai 2017)

 

MERCI VANDOREN !!!

Publié le 26 Avr 2017 dans : Actualités

http://www.vandoren-en.com/GATIUS-JEROME-FR_a886.html

 

 

NOUVEL ALBUM !!

Publié le 08 Fév 2017 dans : Actualités

Alain Barrabés/Jérôme Gatius Duo

Il est Arrivé !!!! 12 titres en Duo !!

 

ARTICLES CONCERT Alain Barrabès et Jérôme Gatius Duo

Publié le 08 Fév 2017 dans : Actualités

Cruis 2015      

http://www.ladepeche.fr/article/2017/01/29/2506461-jazz-au-cantou.html

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/puy-de-dome-local/2016/02/26/alain-barrabes-et-jerome-gatius-enchantent-sancy-snow-jazz_11799712.html